D’origine japonaise, le haïku est un petit poème extrêmement bref visant à dire et célébrer l’évanescence des choses (1). Souvent, il est lié à la nature et au cycle des saisons. Sa construction est très codifiée. Pour ma part, ne lisant pas le japonais couramment, je dois me contenter des traductions. Elles doivent nécessairement être très complexes à réaliser car il faudrait réussir à traduire l’esprit et la musicalité en cherchant à respecter le rythme.
Malgré cette distance, je me suis régalée dès que j’ai découvert les haïkus. En effet, ils font souvent état de choses simples, qu’on oublie de regarder ou auxquelles on ne semble pas accorder d’importance. La brise, une herbe, de l’eau, un animal, le ciel… sont autant de sujet que je retrouve avec plaisir dans ces petits poèmes.
Une autre chose qui me séduit particulièrement dans les haïkus, est l’humour qu’on y trouve (ou que j’y trouve ?) Je trouve que c’est souvent plein de clins d’œil, d’amusement, quitte à renoncer.
Ils rejoignent facilement les textes qui m’inspire et que je cherche à mettre en lumière, à calligraphier.
Le premier haïku que j’ai calligraphié était un de Bashō, un des plus grand maître du haïku (mais ça, je ne le savais pas).
Enthousiaste, j’ai même écrit mon propre « haïku ». Je prends des précautions en utilisant le mot car je n’ai jamais appris quel est le rythme exact à respecter, ni même les règles. Je l’ai écris plus dans l’idée de me faire plaisir et de m’amuser, moi aussi, d’une sensation simple lié aux éléments et à la nature.
Depuis, de temps en temps, j’ose piocher parmi ces petites pépites que j’adore et j’en calligraphie quelques-uns.
Bien sûr, j’ai acheté des livres sur le sujet. Il y en a un que j’ai préféré – et de loin. Je vous le recommande chaudement car je trouve qu’il explique merveilleusement bien l’esprit pourtant « évanescent » des haïkus (ou, du moins, ce que moi j’aime y trouver) :
Fourmis sans ombre : le livre du haïku, anthologie-promenade par Maurice Coyaud, éditions libretto.(L’acheter chez un libraire indépendant)
J’ai eu la surprise aussi de découvrir que j’aimais beaucoup les haïkus, alors que j’ai que j’ai tendance à noyer mes mots dans mes bavardages… Qu’importe, j’aime…
A l’occasion, je te montrerai ceux de mes élèves, ils sont doués les bougres !
Oh oui, je veux voir ! Dans mon salon, j’en ai un de ma petite nièce ; en toute objectivité il vaut ceux des maîtres ! 😉
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