Ce week-end, j’ai suivi un stage de modelage sur deux jours. Ce format permet d’avoir des temps de pauses pour prendre du recul sur sa pièce, de laisser passer une nuit avant de reposer les yeux sur la pièce en cours.
Un des éléments à saisir était, je pense, la subtilité. La subtilité du modèle d’abord. Il était grand et mince mais pas maigre donc toutes les courbures du corps, les articulations, etc. étaient discrètement apparentes et pouvait se rater. Il fallait aussi savoir traduire la subtilité de la pose, également : apparemment simple mais avec quelques torsions légères (dos, inclinaison de la tête très légère, etc.)
Je ne suis pas sûre que mon « style » avec de forts traits de couteau était très adapté du coup ! Avec un peu de recul, je ferais les choses autrement. Mais je pense que là, j’ai surtout été mue par l’enthousiasme (cela faisait longtemps que je n’avais pas fait de stage et j’aime beaucoup ce format) et que c’est cela qui a été traduit plus que la subtilité du modèle.
Voici quelques photos du travail en cours en attendant la cuisson et de vous montrer le résultat final.
Étape 1
Étape 2
On verra le résultat final et quand j’aurais plus de recul mais quand je regarde ma danseuse faite il y a à peu près un an, je me dis que j’ai progressé 🙂
(Les stages à la Valencerie sont vraiment des moments suspendus dans le temps, d’autant plus qu’ils font chambre d’hôte et qu’on peut vraiment s’offrir une parenthèse complète. Je vous les recommande – voir sur le site de João Sismeiro.)
Bravo Delphine ! Sculptrice en puissance !!
Merci Cécile ! Venant de toi, ça compte
merci beaucoup pour ce partage et bravo pour l’évolution et cette analyse.
Merci
…Reste à voir le résultat maintenant 😀