Après mon premier modelage en argile, voici un nouveau pas dans le monde de la 3D : ma première sculpture sur bois en taille directe.
J’ai eu la chance de suivre un stage auprès de Cécile Devezeaux de Lavergne, pendant cinq jours. Des journées bien occupées et qui n’ont pas suffit car ma sculpture n’est pas tout à fait terminée. Il faut dire que j’étais peut-être partie avec un sujet un peu trop ambitieux. En tout cas, je savais exactement ce que je voulais faire et le fait que c’était figuratif n’a peut-être pas aidé.
J’ai appris les gouges, le sens du bois, la massette, les rifloirs, etc. J’ai reçu plein de compliments et d’encouragements de la part de la prof et ça fait du bien. D’autant plus que c’était pour moi un travail assez difficile. Il fallait avancer sans savoir ce qu’allait donner l’étape suivante (vu que c’était mon premier projet en taille directe, tout cela manquait de concret pour moi et j’avais besoin d’y être pour comprendre) et c’était assez long (je soupçonne Cécile d’être encore plus perfectionniste que moi 😀 ).
Bien sûr (car j’ai cru comprendre que c’est normal avec le bois), il y a eu des surprises, des bonnes et des moins bonnes. Les moins bonnes sont juste de nouvelles données à prendre en compte. J’ai été étonnée de constater à quel point c’est vrai que « tout est rattrapable » et j’ai vraiment l’impression de n’avoir subit aucune des erreurs que j’ai faites (comme enlever trop de bois là où il n’aurait pas fallut).
J’ai sculpté sur un morceaux de cèdre du Liban (dont j’avais déjà parlé ; je l’ai depuis ma première rencontre avec Cécile, en décembre 2017). Une des particularités de cette essence de bois est son odeur qui m’a donc accompagnée pendant ces cinq jours.
Ma sculpture est inspirée de la Chanson triste, de Jean Lahors, qui n’est pas, à mon sens, si triste que ça puisqu’elle est pleine de tendresse et d’espoir de guérison.
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